Tous les CM1 ont vu le spectacle conté nommé "VY".

Vy porte un prénom vietnamien qui désigne tout ce qui est minuscule. Petite fille, elle voulait être danseuse, sa grand-mère l’a mise au piano et la voilà conteuse. Seule en scène, avec un pupitre et une marionnette, sorte de prolongement d’elle-même, elle raconte ses souvenirs avec sa grand-mère grincheuse "qui n’aime pas les enfants jaunes" et ses rêves de découverte du monde... On suit son parcours avec sa fragilité, ses maladresses, ses genoux écorchés, jusqu’à son départ loin de sa famille, ses voyages...

C’est un monologue entre Michèle Nguyen , l’auteur et une marionnette qui la représente lorsqu’elle était enfant.

Michèle Nguyen ouvre grand le livre du passé et interprète son enfance bercée par son besoin de silence, sa passion des mots, son secret amour pour Ismaël qui la mènera vers ses origines.

Une marionnette l’accompagne silencieusement dans ce voyage.

Elle nous parle de sa vie qui était dure mais elle regrette aussi parfois les moments de son enfance.

C’est l’histoire d’une enfant, qui tombe sans cesse, qui s’arrête devant une école de danse pour écouter de tout son être ce qui se passe de l’autre côté du mur, qui veut grandir pour pouvoir faire ce qu’elle veut.
Vy porte haut sa fragilité, et c’est là qu’on distingue l’humanité, donc la beauté.
Elle, qui n’arrête pas de tomber, s’envole justement parce qu’elle chute.
C’est dans sa jeunesse que se cachent ses ailes vers la paix.